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J4ever

Barbara : On ne naît pas chrétien, on le devient !

2 Juillet 2013 , Rédigé par Barbara Publié dans #Temoignage

  Bonjour à tous ! Je m’appelle Barbara, j’ai 23 ans et je suis étudiante en Sciences Politiques. J’ai à cœur de partager avec vous ma foi et la manière dont je conçois la vie chrétienne, la vie avec Dieu. Autant vous dire tout de suite que c’est le meilleur choix que j’ai fait de ma vie. Tous les jours, je continue d’être émerveillée par ce que Dieu fait pour moi et pour mon entourage. Tous les jours, je continue d’apprendre ce que c’est que d’être réellement chrétienne. Ça ne veut pas dire que tout est rose, que tout va bien tous les jours – loin de là –, mais plutôt que dans les bons comme dans les mauvais moments, je sais que je peux m’appuyer sur un ami qui ne me laissera jamais tomber et cet ami, c’est Jésus. La foi, c’est un choix qui ne cesse d’être travaillé et retravaillé, c’est quelque chose qui n’exclut pas le raisonnement, la critique, la remise en question. La foi grandit et s’affermit au gré des circonstances. On n’a jamais « fini » d’être chrétien. La foi, c’est une grande aventure en continu ! Je n’ai pas l’habitude de donner cette version de mon témoignage, qui est peut-être plus personnelle et plus complète, mais je me lance !

Je m’adresse tout particulièrement aux personnes qui ne connaîtraient pas Dieu et qui auraient de mauvais a priori sur les chrétiens. Je m’adresse aussi à vous autres qui êtes tout simplement curieux de savoir comment Dieu peut façonner toute une vie. Les médias relaient souvent une image déformée du chrétien qui parfois, il faut l’avouer, est justifiée par certains actes et comportements excessifs. Pour certains, les chrétiens se sentiraient supérieurs aux autres et investis d’une mission salvatrice. Pour d’autres, ils feraient preuve de peu de tolérance et de compassion et seraient prêts prompts au jugement. Une fois, une amie de la Fac, qui savait que j’étais chrétienne, m’a clairement dit qu’elle trouvait les chrétiens hypocrites et paradoxaux parce qu’ils n’agissaient pas en conformité avec ce qu’ils « prêchaient ». « Ils disent une chose et en font une autre. Ils parlent de tolérance mais sont prêts à faire la guerre à tous ceux qui ne seraient pas d’accord avec eux », m’a-t’elle dit. Elle faisait évidemment référence à la droite évangélique américaine, qui sous prétexte de mener une guerre spirituelle, n’a pas hésité à déclarer la guerre à l’Irak, perçu comme le foyer central de l’« Empire du Mal ». Je lui ai répondu que dans un certain sens, elle avait raison, mais que tout dépendait de ce qu’elle entendait par « chrétien ».

En fait, dans son sens premier, le mot chrétien signifie tout simplement « Petit Christ » ou plus clairement, celui qui suit Jésus-Christ. Ça ne veut pas dire qu’il sera parfait, ça ne veut pas dire qu’il ne commettra jamais d’erreur, ça ne veut pas dire non plus qu’il a compris ce que cela signifiait réellement de croire en Jésus et de le suivre. A mon sens, la grande différence entre le chrétien véritable et le « non chrétien » est que le premier a décidé de suivre Jésus et de lui faire confiance face aux circonstances de la vie. Etre chrétien, c’est avoir une approche différente de la vie, c’est choisir de vivre autrement, non pas en comptant sur ses propres forces, puisque nous sommes tous faillibles, mais en comptant sur Jésus. C’est Lui qui nous donne la force d’être meilleurs, c’est Lui qui nous donne envie de nous mettre au service des autres, de les aimer même s’ils nous détestent ou nous blessent, d’avoir de la compassion envers eux, même si l’on n’en a pas forcément envie. Être chrétien, c’est justement admettre que seuls, nous ne pouvons rien, que sans Lui, la vie est bien terne et vide de sens... Être chrétien, c’est cultiver l’amour, la paix, la joie, la patience, la persévérance, la générosité, l’unité et bien d’autres encore. J’ai bien dit « cultiver », c'est-à-dire que rien n’est acquis par avance, il faut le décider ! On ne naît pas chrétien, on le devient. Par nous-mêmes, c’est impossible, il n’y a qu’au travers de Jésus. Bien des gens qui se disent « chrétiens » n’ont pas forcément compris ça parce qu’ils comptent sur leurs propres forces, s’appuient sur leurs propres raisonnements ou se laissent dépasser par les circonstances de la vie.

J’ai grandi dans une famille « chrétienne ». Je mets des guillemets parce qu’en fait bien que mes parents m’aient inculqué la foi dès mon plus jeune âge, j’ai grandi dans un contexte familial assez difficile, à l’opposé de ce que l’on pourrait considérer comme un foyer chrétien. Mes parents étaient très souvent en conflit, mon père, qui se disait chrétien, était presque quasi-absent, ma famille était éclatée et divisée. Très tôt, j’ai été confrontée à un paradoxe : à l’Eglise, je voyais des familles qui semblaient unies, heureuses, pacifiées, alors qu’à la maison, je ne voyais que division, déchirements, pleurs. Vous voyez que « se dire chrétien » ne suffit pas. Il faut le vivre ! Mon père avait beau se dire chrétien, il ne vivait pas cette vie en abondance, cette vie pleine de sens qui ne se trouve qu’en Jésus. Il était trop préoccupé par ses propres ambitions professionnelles et le succès de sa carrière pour s’appliquer à être un père et un mari qui honore sa famille. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, il a réalisé ses erreurs et commence à rebrousser chemin. Mais que de temps perdu avec Dieu et avec ses proches !

Etonnamment, ma situation familiale n’a pas ébranlé une conviction que je nourrissais depuis mon plus jeune âge, celle que Jésus était la seule personne qui pouvait m’apporter la joie, la paix, le bonheur et surtout une raison de vivre, de me lever le matin. J’ai eu (et j’ai toujours) la chance d’avoir une mère affermie dans sa foi, qui s’est battue pour que mes trois petits frères et moi aient la meilleure éducation possible et qui nous a surtout appris à compter sur Jésus, en toute circonstance. Avec le recul, je suis étonnée de voir à quel point Dieu m’a aimée et m’a préservée. J’aurais pu très mal vivre ma situation familiale, j’aurais pu être déstabilisée au niveau psychologique, j’aurais pu être en rébellion contre Dieu, ma famille, la société. J’aurais pu, comme on dit dans le sud, « faire carnage » et décider de mener ma vie comme bon me semblait. Mais je pense que ce choix, qui à l’époque me semblait anodin et presque « normal », de me tourner vers Jésus a changé le cours de ma destinée. Je peux dire sincèrement que même si je n’ai pas grandi dans des circonstances idéales, j’ai eu une enfance et une adolescence heureuses. Même aujourd’hui, je peux dire que je suis heureuse et que je mène une vie accomplie. Dieu m’a toujours entourée d’amis qui m’ont soutenue, j’ai toujours bien réussi à l’école, j’ai toujours été appréciée par mon entourage, que ce soit à l’Eglise ou à l’extérieur. Sans le savoir, Dieu m’avait accordé une faveur imméritée. Il continue de le faire aujourd’hui et je continue de me demander pourquoi !

Je me suis baptisée à l’âge de 15 ans. Pour moi, ce n’était que la suite logique. J’avais « grandi à l’Eglise » et je croyais en Jésus. Rien de plus normal que de m’engager à vivre une vie en conformité avec mes croyances. Il reste qu’à l’époque, je pensais avoir tout compris. Je pensais que désormais rien ne pourrait m’arrêter, que j’étais invincible en quelque sorte, que je ne connaîtrais pas de difficultés parce que j’avais un « Superman » à mes côtés pour me secourir en cas de besoin. Je n’étais pas au bout de mes surprises. Mes plus grandes épreuves, je les ai rencontrées après mon baptême. C’est à partir de ce moment-là que j’ai su ce qu’impliquait la vie avec Dieu. J’ai compris que si je voulais réussir dans la vie, il faudrait que je compte sur Lui et non sur mes capacités. Dieu a brisé mon orgueil (cet orgueil que l’on reproche souvent aux chrétiens) et ma prétention d’avoir tout compris de la vie. Je l’ai réalisé lorsque j’ai raté mon concours d’entrée à Sciences Po pour la première fois (vous me direz « c’est pas si grave de rater un concours », mais pour moi à l’époque, c’était la fin du monde !). Je l’ai compris aussi au travers de mes relations, parfois tumultueuses, avec mon entourage, ma mère et certains amis de la Fac notamment, parce que j’étais particulièrement bornée. Mais Il m’a aussi prouvé sa fidélité : je n’ai jamais manqué de rien et j’ai toujours pu retomber sur mes pieds quand je traversais des périodes difficiles. Quand ma mère a décidé d’envoyer mes trois frères en Afrique du Sud pour leurs années de lycée, ça a été un véritable coup dur pour moi. Je ne les ai pas vus pendant trois, quatre ans. Avec le recul, c’est une expérience qui m’a affermie et qui a été bénéfique pour mes frères, qui maintenant sont bilingues et ont un peu plus la tête sur les épaules ! Malgré tout ça, Dieu ne m’a jamais abandonnée, j’ai toujours trouvé consolation en Lui. Je pouvais Lui confier tous mes chagrins, toutes mes déceptions, et Il était là à mes côtés.

En clair, ce n’est qu’après mon baptême que j’ai réellement commencé à mûrir et à comprendre ce qu’était l’ « école de la Foi ». Je veux m’adresser ici à ceux qui hésiteraient encore à se tourner vers Jésus, qui penseraient qu’être chrétien, c’est trop exigeant, trop difficile, ou que ce n’est pas pour eux. Un jour, une amie m’a dit « j’ai peur de m’engager avec Dieu parce que j’ai l’impression que je ne pourrais jamais être parfaite, je ne pourrais jamais être à fond comme toi ». Je lui ai répondu que justement, elle avait compris l’essentiel. Elle avait réalisé ses faiblesses, elle avait compris que seule, elle ne pouvait pas s’en sortir. Et c’est là que Jésus intervient. Quand il semblerait qu’il n’y a plus d’espoir, quand il semblerait qu’on est arrivé au plus bas et qu’on ne vaut rien ou qu’on n’est pas assez « bien », Il nous accorde Sa grâce si on le Lui demande. Il nous revalorise, il nous redonne confiance en nous, il nous accorde une seconde chance, une troisième et même une quatrième s’il le faut ! Il n’en finit pas de nous aimer et de nous pardonner, même si on tombe, même si on commet les pires erreurs. Je le redis, la seule différence entre un chrétien véritable et quelqu’un qui ne croit pas en Jésus, c’est que le premier a l’assurance qu’Il peut compter sur Jésus, même s’il a l’impression d’être le pire vaurien sur la planète. C’est cette assurance et cette confiance retrouvée qui lui permettent de mener une vie différente, affranchie des inquiétudes et des angoisses contemporaines. On traverse tous plus ou moins les mêmes épreuves, on a plus ou moins les mêmes préoccupations quotidiennes, que l’on soit chrétien ou non. La vie nous réserve à tous bien des surprises et des coups durs. Le chrétien véritable aura simplement une toute autre manière d’approcher ces surprises et ces difficultés. Il n’aura peut-être pas la vie la plus simple qu’il soit mais il sait que Dieu a des projets de paix et d’espérance pour lui. Il sait que quoi qu’il arrive, Dieu a son avenir entre ses mains et qu’à la fin, il finit par triompher de ce qui lui fait la guerre. Voilà les quelques pensées que je voulais partager avec vous aujourd’hui. Peut-être que dans quinze ans, mon témoignage sera encore différent. J’aurai surement vécu d’ici là encore bien des aventures avec Dieu, j’aurai encore mûri dans ma pensée, mais la seule chose qui ne changera pas, c’est ma conviction que Dieu est réel et qu’Il est auprès de ceux qui l’invoquent et lui font confiance! Il faut le vivre pour le croire ! Je vous souhaite à tous de l’expérimenter. Je peux vous assurer que ça vaut le coup et que jusqu’ici, je n’ai jamais regretté mon choix. Que Dieu vous bénisse !

Bonjour à tous ! Je m’appelle Barbara, j’ai 23 ans et je suis étudiante en Sciences Politiques. J’ai à cœur de partager avec vous ma foi et la manière dont je conçois la vie chrétienne, la vie avec Dieu. Autant vous dire tout de suite que c’est le meilleur choix que j’ai fait de ma vie. Tous les jours, je continue d’être émerveillée par ce que Dieu fait pour moi et pour mon entourage. Tous les jours, je continue d’apprendre ce que c’est que d’être réellement chrétienne. Ça ne veut pas dire que tout est rose, que tout va bien tous les jours – loin de là –, mais plutôt que dans les bons comme dans les mauvais moments, je sais que je peux m’appuyer sur un ami qui ne me laissera jamais tomber et cet ami, c’est Jésus. La foi, c’est un choix qui ne cesse d’être travaillé et retravaillé, c’est quelque chose qui n’exclut pas le raisonnement, la critique, la remise en question. La foi grandit et s’affermit au gré des circonstances. On n’a jamais « fini » d’être chrétien. La foi, c’est une grande aventure en continu ! Je n’ai pas l’habitude de donner cette version de mon témoignage, qui est peut-être plus personnelle et plus complète, mais je me lance !

Je m’adresse tout particulièrement aux personnes qui ne connaîtraient pas Dieu et qui auraient de mauvais a priori sur les chrétiens. Je m’adresse aussi à vous autres qui êtes tout simplement curieux de savoir comment Dieu peut façonner toute une vie. Les médias relaient souvent une image déformée du chrétien qui parfois, il faut l’avouer, est justifiée par certains actes et comportements excessifs. Pour certains, les chrétiens se sentiraient supérieurs aux autres et investis d’une mission salvatrice. Pour d’autres, ils feraient preuve de peu de tolérance et de compassion et seraient prêts prompts au jugement. Une fois, une amie de la Fac, qui savait que j’étais chrétienne, m’a clairement dit qu’elle trouvait les chrétiens hypocrites et paradoxaux parce qu’ils n’agissaient pas en conformité avec ce qu’ils « prêchaient ». « Ils disent une chose et en font une autre. Ils parlent de tolérance mais sont prêts à faire la guerre à tous ceux qui ne seraient pas d’accord avec eux », m’a-t’elle dit. Elle faisait évidemment référence à la droite évangélique américaine, qui sous prétexte de mener une guerre spirituelle, n’a pas hésité à déclarer la guerre à l’Irak, perçu comme le foyer central de l’« Empire du Mal ». Je lui ai répondu que dans un certain sens, elle avait raison, mais que tout dépendait de ce qu’elle entendait par « chrétien ».

En fait, dans son sens premier, le mot chrétien signifie tout simplement « Petit Christ » ou plus clairement, celui qui suit Jésus-Christ. Ça ne veut pas dire qu’il sera parfait, ça ne veut pas dire qu’il ne commettra jamais d’erreur, ça ne veut pas dire non plus qu’il a compris ce que cela signifiait réellement de croire en Jésus et de le suivre. A mon sens, la grande différence entre le chrétien véritable et le « non chrétien » est que le premier a décidé de suivre Jésus et de lui faire confiance face aux circonstances de la vie. Etre chrétien, c’est avoir une approche différente de la vie, c’est choisir de vivre autrement, non pas en comptant sur ses propres forces, puisque nous sommes tous faillibles, mais en comptant sur Jésus. C’est Lui qui nous donne la force d’être meilleurs, c’est Lui qui nous donne envie de nous mettre au service des autres, de les aimer même s’ils nous détestent ou nous blessent, d’avoir de la compassion envers eux, même si l’on n’en a pas forcément envie. Être chrétien, c’est justement admettre que seuls, nous ne pouvons rien, que sans Lui, la vie est bien terne et vide de sens... Être chrétien, c’est cultiver l’amour, la paix, la joie, la patience, la persévérance, la générosité, l’unité et bien d’autres encore. J’ai bien dit « cultiver », c'est-à-dire que rien n’est acquis par avance, il faut le décider ! On ne naît pas chrétien, on le devient. Par nous-mêmes, c’est impossible, il n’y a qu’au travers de Jésus. Bien des gens qui se disent « chrétiens » n’ont pas forcément compris ça parce qu’ils comptent sur leurs propres forces, s’appuient sur leurs propres raisonnements ou se laissent dépasser par les circonstances de la vie.

J’ai grandi dans une famille « chrétienne ». Je mets des guillemets parce qu’en fait bien que mes parents m’aient inculqué la foi dès mon plus jeune âge, j’ai grandi dans un contexte familial assez difficile, à l’opposé de ce que l’on pourrait considérer comme un foyer chrétien. Mes parents étaient très souvent en conflit, mon père, qui se disait chrétien, était presque quasi-absent, ma famille était éclatée et divisée. Très tôt, j’ai été confrontée à un paradoxe : à l’Eglise, je voyais des familles qui semblaient unies, heureuses, pacifiées, alors qu’à la maison, je ne voyais que division, déchirements, pleurs. Vous voyez que « se dire chrétien » ne suffit pas. Il faut le vivre ! Mon père avait beau se dire chrétien, il ne vivait pas cette vie en abondance, cette vie pleine de sens qui ne se trouve qu’en Jésus. Il était trop préoccupé par ses propres ambitions professionnelles et le succès de sa carrière pour s’appliquer à être un père et un mari qui honore sa famille. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, il a réalisé ses erreurs et commence à rebrousser chemin. Mais que de temps perdu avec Dieu et avec ses proches !

Etonnamment, ma situation familiale n’a pas ébranlé une conviction que je nourrissais depuis mon plus jeune âge, celle que Jésus était la seule personne qui pouvait m’apporter la joie, la paix, le bonheur et surtout une raison de vivre, de me lever le matin. J’ai eu (et j’ai toujours) la chance d’avoir une mère affermie dans sa foi, qui s’est battue pour que mes trois petits frères et moi aient la meilleure éducation possible et qui nous a surtout appris à compter sur Jésus, en toute circonstance. Avec le recul, je suis étonnée de voir à quel point Dieu m’a aimée et m’a préservée. J’aurais pu très mal vivre ma situation familiale, j’aurais pu être déstabilisée au niveau psychologique, j’aurais pu être en rébellion contre Dieu, ma famille, la société. J’aurais pu, comme on dit dans le sud, « faire carnage » et décider de mener ma vie comme bon me semblait. Mais je pense que ce choix, qui à l’époque me semblait anodin et presque « normal », de me tourner vers Jésus a changé le cours de ma destinée. Je peux dire sincèrement que même si je n’ai pas grandi dans des circonstances idéales, j’ai eu une enfance et une adolescence heureuses. Même aujourd’hui, je peux dire que je suis heureuse et que je mène une vie accomplie. Dieu m’a toujours entourée d’amis qui m’ont soutenue, j’ai toujours bien réussi à l’école, j’ai toujours été appréciée par mon entourage, que ce soit à l’Eglise ou à l’extérieur. Sans le savoir, Dieu m’avait accordé une faveur imméritée. Il continue de le faire aujourd’hui et je continue de me demander pourquoi !

Je me suis baptisée à l’âge de 15 ans. Pour moi, ce n’était que la suite logique. J’avais « grandi à l’Eglise » et je croyais en Jésus. Rien de plus normal que de m’engager à vivre une vie en conformité avec mes croyances. Il reste qu’à l’époque, je pensais avoir tout compris. Je pensais que désormais rien ne pourrait m’arrêter, que j’étais invincible en quelque sorte, que je ne connaîtrais pas de difficultés parce que j’avais un « Superman » à mes côtés pour me secourir en cas de besoin. Je n’étais pas au bout de mes surprises. Mes plus grandes épreuves, je les ai rencontrées après mon baptême. C’est à partir de ce moment-là que j’ai su ce qu’impliquait la vie avec Dieu. J’ai compris que si je voulais réussir dans la vie, il faudrait que je compte sur Lui et non sur mes capacités. Dieu a brisé mon orgueil (cet orgueil que l’on reproche souvent aux chrétiens) et ma prétention d’avoir tout compris de la vie. Je l’ai réalisé lorsque j’ai raté mon concours d’entrée à Sciences Po pour la première fois (vous me direz « c’est pas si grave de rater un concours », mais pour moi à l’époque, c’était la fin du monde !). Je l’ai compris aussi au travers de mes relations, parfois tumultueuses, avec mon entourage, ma mère et certains amis de la Fac notamment, parce que j’étais particulièrement bornée. Mais Il m’a aussi prouvé sa fidélité : je n’ai jamais manqué de rien et j’ai toujours pu retomber sur mes pieds quand je traversais des périodes difficiles. Quand ma mère a décidé d’envoyer mes trois frères en Afrique du Sud pour leurs années de lycée, ça a été un véritable coup dur pour moi. Je ne les ai pas vus pendant trois, quatre ans. Avec le recul, c’est une expérience qui m’a affermie et qui a été bénéfique pour mes frères, qui maintenant sont bilingues et ont un peu plus la tête sur les épaules ! Malgré tout ça, Dieu ne m’a jamais abandonnée, j’ai toujours trouvé consolation en Lui. Je pouvais Lui confier tous mes chagrins, toutes mes déceptions, et Il était là à mes côtés.

En clair, ce n’est qu’après mon baptême que j’ai réellement commencé à mûrir et à comprendre ce qu’était l’ « école de la Foi ». Je veux m’adresser ici à ceux qui hésiteraient encore à se tourner vers Jésus, qui penseraient qu’être chrétien, c’est trop exigeant, trop difficile, ou que ce n’est pas pour eux. Un jour, une amie m’a dit « j’ai peur de m’engager avec Dieu parce que j’ai l’impression que je ne pourrais jamais être parfaite, je ne pourrais jamais être à fond comme toi ». Je lui ai répondu que justement, elle avait compris l’essentiel. Elle avait réalisé ses faiblesses, elle avait compris que seule, elle ne pouvait pas s’en sortir. Et c’est là que Jésus intervient. Quand il semblerait qu’il n’y a plus d’espoir, quand il semblerait qu’on est arrivé au plus bas et qu’on ne vaut rien ou qu’on n’est pas assez « bien », Il nous accorde Sa grâce si on le Lui demande. Il nous revalorise, il nous redonne confiance en nous, il nous accorde une seconde chance, une troisième et même une quatrième s’il le faut ! Il n’en finit pas de nous aimer et de nous pardonner, même si on tombe, même si on commet les pires erreurs. Je le redis, la seule différence entre un chrétien véritable et quelqu’un qui ne croit pas en Jésus, c’est que le premier a l’assurance qu’Il peut compter sur Jésus, même s’il a l’impression d’être le pire vaurien sur la planète. C’est cette assurance et cette confiance retrouvée qui lui permettent de mener une vie différente, affranchie des inquiétudes et des angoisses contemporaines. On traverse tous plus ou moins les mêmes épreuves, on a plus ou moins les mêmes préoccupations quotidiennes, que l’on soit chrétien ou non. La vie nous réserve à tous bien des surprises et des coups durs. Le chrétien véritable aura simplement une toute autre manière d’approcher ces surprises et ces difficultés. Il n’aura peut-être pas la vie la plus simple qu’il soit mais il sait que Dieu a des projets de paix et d’espérance pour lui. Il sait que quoi qu’il arrive, Dieu a son avenir entre ses mains et qu’à la fin, il finit par triompher de ce qui lui fait la guerre. Voilà les quelques pensées que je voulais partager avec vous aujourd’hui. Peut-être que dans quinze ans, mon témoignage sera encore différent. J’aurai surement vécu d’ici là encore bien des aventures avec Dieu, j’aurai encore mûri dans ma pensée, mais la seule chose qui ne changera pas, c’est ma conviction que Dieu est réel et qu’Il est auprès de ceux qui l’invoquent et lui font confiance! Il faut le vivre pour le croire ! Je vous souhaite à tous de l’expérimenter. Je peux vous assurer que ça vaut le coup et que jusqu’ici, je n’ai jamais regretté mon choix. Que Dieu vous bénisse !  

Barbara : On ne naît pas chrétien, on le devient !

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M
Bonjour Barbara,<br /> <br /> Je suis chrétienne et j'aimerais beaucoup correspondre avec vous sur la personne de Jésus-Christ. Si vous le désirez, mon adresse est contact_chretien@yahoo.fr<br /> <br /> A bientôt si vous le souhaitez, ce sera avec plaisir que je vous répondrez,
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